On mesure mal l'importance des programmes audiovisuels français à l'étranger. Celle-ci est phénoménale : le rapport efficacitécoût est vraiment en faveur de plus de fonds pour ces programmes. Je me pose cependant la question du public cible. Il y en a trois types : ceux qui parlent le français, ceux qui apprennent le français, et les personnes curieuses du contenu. Il faut donc adapter les programmes aux besoins de ces différents publics. Il y a une incertitude sur les lignes éditoriales adoptées. Par exemple, sur TV5 Monde, on coupe arbitrairement une partie des programmes sans donner d'explication. Le lien entre audiovisuel intérieur et extérieur est fondamental. On diffuse aujourd'hui un programme France 24 dans différentes langues, mais avons-nous conscience qu'en France des personnes sont également intéressées par ces programmes ? Il n'y a pas lieu pour telle une frontière. De plus, ces programmes sont parfois difficilement accessibles et payants depuis l'étranger. Il serait si simple d'avoir un boîtier qui nous permettrait de payer un abonnement pour accéder à ces programmes, notamment sur internet, sans passer par des fournisseurs.