Madame la députée, je ne peux vous laisser dire que nous touchons aux droits acquis, puisque nous avons justement eu à coeur de ne pas nous mettre en défaut sur le plan juridique ou constitutionnel. Même si cela peut me chagriner, les droits acquis ont donc été préservés.
Que l'on vise 2040, 2050 ou 2060, on ne peut que le constater : l'effort, l'organisation et la mobilisation sont reportés depuis des lustres. Dès lors, en raison de l'urgence, et même compte tenu de la complexité de la question, le choix de 2040 me semble assez raisonnable pour que ces entreprises – qui ne sont d'ailleurs pas d'ailleurs toujours en monoactivité – aient le temps de s'adapter, de se diversifier et de saisir les opportunités qui ne manqueront pas de naître dans les domaines de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
Le Gouvernement est donc défavorable à ces amendements.