Il s'agit d'un amendement pratique : la remise en état des sites nécessite beaucoup d'investissements et de temps. Dans le cas d'une entreprise de la région Aquitaine, une telle opération entraînerait la fermeture de 600 puits, de 300 sites de production, de 6 centres de dépôts ainsi que l'abandon de 700 kilomètres de réseaux enterrés.
Il convient donc d'accorder un délai technique permettant la remise en état des sites. L'échéance de 2040 demeurerait inchangée : nous de demandons pas de la repousser à 2050, mais de laisser le temps, après la fin de la production en 2040, de mettre en sécurité les sites concernés, conformément aux engagements pris par les entreprises et dans le respect de l'environnement.