Il faut s'efforcer d'éviter des critiques qui pourraient estimer que l'Office traite le sujet sensible et complexe de l'huile de palme dans un document très synthétique et dont le résumé conduirait essentiellement à dire que seule la consommation excessive de ce produit est dangereuse pour la santé - ce qui est vrai pour beaucoup d'autres produits - et que, pour produire 30 % de l'huile végétale consommée dans le monde, on n'utilise que 10 % des surfaces cultivées à cet effet, ce qui est intéressant pour un industriel, mais est loin d'épuiser les autres problèmes sous-jacents.
Dans ce sens, sans remettre en cause tout le travail réalisé, je proposerais à notre rapporteure de contextualiser le sujet en début de note et par exemple, d'ouvrir la problématique de la consommation de produits transformés, et de demander, dans les conclusions, que l'Office puisse approfondir des points qui sont apparus à l'étude comme insuffisamment connus, notamment le cycle de la terre et de la déforestation.