J'associe mon collègue Raphaël Gérard à ma question.
Madame la ministre chargée des transports, à l'heure où le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat alerte sur les conséquences d'une hausse des températures, à l'heure où l'Europe adopte des dispositifs contraignants en vue de garantir le respect des objectifs climatiques fixés, je vous fais part de notre incompréhension à la suite de l'annonce par Naviland Cargo, filiale du groupe SNCF Logistics, du projet de suspendre la ligne de fret ferroviaire en gare de Cognac.
Cette annonce est d'autant plus déconcertante que la ligne, qui rejoint Bordeaux en direction du Havre notamment, s'inscrit dans un écosystème dynamique et cohérent, contrairement au constat formulé dans le rapport Spinetta. En effet, 98 % de la production de Cognac est exportée à travers le monde via les ports français. Les raisons avancées pour la suspension de ce service, ouvert depuis 2007, seraient liées à une insuffisance de la demande. Pour autant, faut-il se résoudre à une massification certaine du transport routier ?