Concernant la situation du fret ferroviaire à Cognac, comme vous l'avez rappelé, la société Naviland Cargo a prévu d'arrêter la navette entre Cognac et Bordeaux à partir du 1er décembre prochain. Je mesure les difficultés que cette décision a pu susciter dans les territoires. J'ai demandé à la préfète de la Charente d'étudier, en lien avec les collectivités et les acteurs économiques, la possibilité d'intégrer des flux supplémentaires pour assurer les équilibres économiques des transporteurs et répondre aux enjeux des territoires.
Cela démontre qu'il faut avant tout renforcer le modèle économique de notre fret ferroviaire. Dès juin dernier, j'ai annoncé quatre mesures importantes : d'abord, la pérennisation, sur le quinquennat, d'une aide au transport combiné, à hauteur de 27 millions d'euros par an ; ensuite, la remise en état des lignes capillaires fret, pour laquelle l'État s'engage à hauteur de 10 millions d'euros par an ; par ailleurs, la remise en état des voies de service, à laquelle SNCF Réseau va consacrer plus de 20 millions d'euros par an ; enfin, la stabilisation des péages de fret ferroviaire – nous sommes ainsi revenus sur la perspective d'augmentation de ces péages de 10 % par an, qui avait été décidée par la précédente majorité.
L'activité dans nos territoires et la lutte contre la pollution et le changement climatique sont des priorités. Vous pouvez compter sur mon engagement dans ce domaine.