Rappelons par ailleurs que l'assurance-crédit, liée directement à l'export, dégage chaque année, depuis plus de vingt ans, plusieurs centaines de millions d'euros qui sont reversés au budget de l'État. Une petite partie pourrait être réaffectée au commerce extérieur.
Si je me réjouis que certaines de mes propositions de l'an dernier aient été mises en oeuvre ou soient en train de l'être, je reste convaincu de la pertinence des autres, dont celle qui concerne les Comptoirs de France.
Je propose, cette année, d'aller plus loin avec des mesures inspirées de notre voisin italien. L'Italie nous ressemble par sa démographie, son économie, son réseau de TPE et PME, ses industries phares et ses structures administratives. Saviez-vous que sa balance commerciale, autrefois très déficitaire, est excédentaire depuis 2012 et a augmenté d'année en année pour atteindre 56 milliards d'euros en 2017. Inspirons-nous de la réussite italienne : incitons nos entreprises à chasser en meute et à développer une culture du collectif. Inspirons-nous également des accords contractuels pris pour les PME avec les distributeurs étrangers, qui s'engagent sur des référencements et des commandes fermes de produits nationaux. Rendez-vous compte : les premiers tests menés par l'Italie ont abouti à 15 euros de vente ferme à l'export pour chaque euro investi.
La commission des affaires étrangères a émis un avis favorable sur les crédits du commerce extérieur ; je vous invite donc à voter en leur faveur.