Prenons le programme 134 « Développement des entreprises et régulations », qui connaît une baisse de 13,16 % en autorisations d'engagement et de 7,8 % en crédits de paiement. Or ce programme regroupe les instruments de soutien aux entreprises, notamment aux PME. Il a également pour objectif d'assurer la garantie d'une concurrence saine entre les acteurs économiques et la protection des consommateurs. Une baisse des crédits d'actions qui concernent de tels enjeux est plutôt inquiétante.
De manière générale, les crédits de chaque action baissent plus ou moins fortement. L'action 4 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » perd 14,8 % de ses crédits en autorisations d'engagement et l'action 7 « Développement international des entreprises et attractivité des territoires », 1,8 %. Pourtant, l'attractivité des territoires et le développement des télécommunications et du numérique sont des sujets qui touchent au quotidien de nombreux Français, notamment dans les zones rurales. Comptez-vous une nouvelle fois vous défausser sur les collectivités territoriales que, par ailleurs, vous étranglez financièrement ?
Certaines actions disparaissent tout simplement de ce programme. Ainsi, l'action 21 « Développement du tourisme », dont les crédits sont transférés vers la mission « Action extérieure de l'État ». On peut s'interroger sur le bien-fondé de ce transfert total du tourisme au ministère des affaires étrangères, alors même que la mission a aussi pour but de développer le tourisme local et franco-français sur nos territoires.