À la connaissance de vos services, existe-t-il d'autres risques connus de requalification ?
Par ailleurs, au-delà des privatisations annoncées, qui doivent contribuer au désendettement de l'État à hauteur d'au moins 0,5 point de PIB, comment le Gouvernement compte-t-il poursuivre l'effort de désendettement pour parvenir à réduire la dette publique de 5 points de PIB d'ici à la fin du quinquennat ?
Vous le savez, le groupe UDI, Agir et indépendants soutiendra toute réforme d'envergure visant à redonner à notre pays des marges de manoeuvre en redéfinissant les missions de l'État et, surtout, en adaptant nos politiques publiques à nos moyens. Des choix forts doivent être faits, et nous en attendons toujours les contours. Cette réforme de l'action publique est indispensable, car elle seule peut nous permettre de réduire notre dette et nos déficits et de garantir notre souveraineté budgétaire.
L'année dernière, lors de l'examen des crédits de la même mission, je vous avais donné rendez-vous en 2019, espérant que nous pourrions alors nous réjouir davantage. Mais il semble que les raisons de se réjouir ne soient pas encore réunies cette année. C'est pourquoi nous voterons contre les crédits de cette mission.