J'entends Mme la secrétaire d'État et le rapporteur spécial, mais il se trouve que, comme vous peut-être, j'ai lu vendredi dernier le Financial Times, dont la une indiquait : « Italy and France offer bankers best Brexit tax deal. »
La majorité n'a pas eu l'initiative de cette politique, issue du gouvernement précédent et votée par l'ancienne majorité, mais elle a accentué les mesures favorables aux impatriés à propos desquelles, en tant que rapporteure générale du budget, j'avais émis un avis défavorable.
Le Financial Times a classé les pays en fonction des conditions qu'ils offrent à un banquier et dont le salaire annuel atteint un million d'euros. La France arrive en seconde position, derrière l'Italie. Si je ne blâme pas la recherche d'une certaine forme de compétitivité, j'aimerais, madame la secrétaire d'État, que vous nous détailliez les chèques que vous allez faire pour rapatrier à Paris les activités situées à Londres et devant être relocalisées en raison du Brexit.