L'amendement vise à aller au-delà du plan France très haut débit, lequel permet de couvrir environ 80 % du territoire en fibre optique. Le coût de la prise a baissé, les investissements commencent à être rentables. Partant de ce constat, l'État a lancé les appels à manifestation d'engagements locaux – AMEL – pour encourager l'investissement privé. On sait cependant que ceux-ci seront clos fin décembre et qu'ils ne couvriront pas tous les besoins – les besoins résiduels se montent, je l'ai dit, à 700 millions d'euros.
Je propose donc d'ouvrir de nouvelles autorisations d'engagement à hauteur de 200 millions d'euros, afin de ne pas stopper la dynamique d'investissement, qui aujourd'hui est bonne, et de nous laisser le temps d'étudier les meilleurs schémas techniques et financiers permettant d'aller le plus loin possible en matière de couverture par la fibre.