C'est un problème plus complexe. Certains se demandent si les réfugiés palestiniens sont de véritables réfugiés, mais c'est un autre débat.
Cette situation pèse sur les ressources et les infrastructures de la Jordanie. C'est un pays très dynamique mais qui souffre beaucoup de cette situation et que nous n'aidons pas suffisamment. La motivation est ici militaire, et la Jordanie a jusqu'à présent plutôt été un facteur de paix dans la région.
J'ai visité moi-même les camps jordaniens, comme ceux du Liban et d'Irak. Les ONG y font un travail considérable et les camps ne sont pas aussi mal tenus qu'on le dit. Ils génèrent évidemment des situations conflictuelles, mais bien que je sois généralement critique à propos de l'ONU et des ONG, la communauté internationale, dans l'ensemble, y fait un bon travail.