Depuis janvier de cette année il y a eu des avancées vers un nouveau partage du pouvoir entre présidence, gouvernement et parlement. La président, en place depuis 28 ans, aurait par exemple décidé de ne pas transmettre le pouvoir à sa fille de manière dynastique. Le pays travaille d'ailleurs sur un nouveau projet de Constitution qui accorderait des pouvoirs réduits au chef de l'État, même si ce projet restera marqué par l'histoire : le prochain président pourrait être élu démocratiquement, avec toutefois certains droits très élargis, comme par exemple l'immunité à vie. La nomination récente de deux vices-premiers ministres va aussi dans ce sens : ce sont deux oligarques, ce qui représente une certaine forme d'ouverture économique du pays.
Pour répondre à votre deuxième point, je considère qu'Astana est un trait d'union avec d'autres pays agités par des conflits ou des problèmes internes, comme par exemple le conflit du Haut-Karabagh.