Les propos de la ministre me comblent, car il n'était pas évident de trouver le moyen de décliner la politique de prévention sur le plan budgétaire. La création du document de politique transversale marque un réel engagement de la commission mais aussi du Parlement – j'espère que l'hémicycle sera sensible aux avis positifs de la rapporteure spéciale et de la ministre – en faveur de cette politique qui est une révolution – le mot est peut-être un peu fort, mais pas tant que cela. En effet, celle-ci est désormais l'un des piliers de la stratégie nationale de santé.
Je fais partie des parlementaires, mais aussi des professionnels, qui sont passionnés par la prévention, car il s'agit d'un enjeu de santé publique majeur pour tous les citoyens. Le fait de demander à l'administration – je ne suis pas sûre qu'elle s'en réjouisse – de faire ce travail est aussi un moyen de diffuser la culture de la prévention auprès de tous. Cela représente un véritable pas en avant.
Peut-être pourrons-nous franchir, une fois prochaine, un pas plus ambitieux encore : passer à un jaune budgétaire, afin d'embrasser toute la politique de prévention, notamment l'action des collectivités en la matière. En tout cas, c'est un jour de grande satisfaction. Si le Parlement vote effectivement cette mesure, je remercie tous ceux qui contribueront à sa mise en oeuvre par la suite.