Pour aller dans le sens des deux précédentes interventions, nous sommes tous régulièrement interpellés par des associations ou des familles de victimes. Celles-ci ont mis beaucoup d'espoirs dans le mécanisme d'indemnisation, qui tarde à être appliqué. Nous savons les situations financières difficiles de beaucoup de ces familles ; nous savons et comprenons leur impatience face aux lenteurs de la justice. Celle-ci devra établir des responsabilités, financières ou relatives à d'autres motifs de poursuite. En l'espèce, éclairer la représentation nationale par un rapport nous paraît la moindre des choses. Un tel rapport pourrait d'ailleurs devenir le support d'actions récursoires futures si des responsabilités devaient être établies à l'endroit de l'industrie pharmaceutique. Il aurait été juste, madame la secrétaire d'État, que vous souteniez cette proposition ou du moins que vous vous en remettiez à la sagesse de la représentation nationale. Je me permets d'ailleurs de demander à la majorité de soutenir cet amendement, qui formule une revendication très modeste.