Effectivement, lorsqu'on est confronté à la souffrance des mamans qui viennent nous voir dans nos permanences accompagnés de leur enfant pour qui un diagnostic très tardif a été posé et qui sont engluées dans des démarches alors que le site de l'ONIAM promet accessibilité et gratuité, on doit constater un véritable dysfonctionnement et se demander comment les parlementaires que nous sommes pourraient améliorer les choses. Peut-on aujourd'hui faire la lumière sur ce qui est un véritable scandale sanitaire ? Si nous ne pouvons pas le dire ici et si nous ne pouvons pas voter le minimum du minimum, c'est-à-dire ce rapport, nous n'aurons pas tenu notre rôle, en tous les cas nous n'aurons pas été à la hauteur de la souffrance de ces familles et de ce qu'elles attendent aujourd'hui : un peu de transparence, beaucoup de justice et énormément d'accompagnement. J'espère qu'on pourra les accompagner par notre vote aujourd'hui.