Madame Manin, comme l'a souligné Mme la rapporteure spéciale, vous commettez, sans doute de bonne foi, une erreur d'interprétation. Mon cabinet et moi-même sommes évidemment à votre entière disposition pour étudier avec vous la nouvelle maquette, vous répondre et vous rassurer.
Aucune association nationale de lutte contre les violences sexistes ou sexuelles n'a vu son budget baisser d'un seul euro. Au contraire, nous avons procédé à des augmentations de crédits cette année et nous en prévoyons encore d'autres pour l'année prochaine. En 2018, 848 000 euros, soit la totalité de la réserve, ont été débloqués et redistribués dans les territoires. Nous avons maintenu intégralement le service du 3919, qui a même bénéficié de 120 000 euros supplémentaires, ce qui correspond à trois créations de poste d'écoutante permettant de répondre à 100 % des appels. Nous avons maintenu intégralement les crédits du Collectif féministe contre le viol, qui a également bénéficié de 60 000 euros supplémentaires. En somme, nous avons maintenu les crédits de toutes les associations et de toutes les têtes de réseaux. Je pense, par exemple, au Planning familial ou au Centre national d'information sur les droits des femmes – CNIDFF – , pour ne citer qu'eux. L'égalité entre les femmes et les hommes est la grande cause du quinquennat : c'est pourquoi nous n'avons décidé aucune baisse de crédits et que nous avons, au contraire, procédé à des augmentations considérables.