Je comprends tout à fait l'esprit de votre amendement, mais il me semble effectivement qu'il ne concerne pas directement la mission que nous examinons aujourd'hui. Votre amendement appelle un travail que je suis prêt à faire, en lien avec le ministre de l'agriculture, les associations d'élus et les parlementaires qui seront volontaires.
Il faut effectivement poser la question du surcoût éventuel que le bio pourrait entraîner dans les cantines. Cela étant, il ne faudrait pas non plus que des logiques de subventions entretiennent ces coûts élevés. Vous connaissez bien les questions agricoles, monsieur le député, compte tenu du département où vous êtes élu, et vous savez donc qu'il faut continuer à travailler sur les filières.
Deuxièmement, – et, pour le coup, cela relèvera peut-être davantage de mon ministère, en lien avec le ministère de l'action et des comptes publics – il faudrait travailler sur les mécanismes de la demande publique, puisqu'on constate qu'il est parfois compliqué, pour les maires, d'accéder à des cahiers des charges de marchés publics sur ces questions.
Même si je comprends l'esprit de votre amendement, je vous inviterai néanmoins à le retirer, non pas parce que j'y suis opposé sur le fond, au contraire, mais parce qu'il n'a pas sa place dans l'examen de cette mission. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.