Ce que vous dites est globalement vrai, mais il faut prendre en considération la réalité concrète des territoires.
Monsieur le ministre, le problème de la DSIL est de devoir répondre à un si grand nombre de priorités que les départements ne s'y retrouvent plus. Le fait, dans le département du Val-d'Oise, de réserver des financements, dans le cadre du programme Action coeur de ville, à une ville qui n'est pas en difficulté plutôt qu'à la construction ou à l'agrandissement d'une école dans une ville comme Villiers-le-Bel, répond à un choix politique de l'État. Villiers-le-Bel, qui avait reçu 400 000 euros en 2017 dans le cadre du FIL – fonds d'initiatives locales – , n'a plus reçu, et après intervention, que 25 000 euros pour une école en 2018. Telle est la réalité.
La question est la suivante : à quoi consacre-t-on ces 2 milliards et où vont-ils ?