Sénateur, j'étais en campagne depuis plus de deux mois, puisque pour les sénatoriales il s'avère indispensable de voir chaque grand électeur. Néanmoins, j'ai suivi les travaux de l'OPECST, et les réflexions intéressantes de notre président, qui conduisent à envisager des évolutions de notre Office, puisque tout doit évoluer en permanence. Elles seront discutées à l'occasion de la réunion du Bureau de demain.
Comme l'a indiqué le président, cette réunion du Conseil scientifique est la première après la reconstitution de l'OPECST, postérieure aux récentes élections législatives. À ma connaissance, pour la première fois depuis 1958, une élection sénatoriale a eu lieu dans la foulée des élections législatives. De ce fait, une nouvelle reconstitution de l'Office et de son Bureau devra avoir lieu dans les semaines qui viennent. Théoriquement, le 12 octobre, nous connaîtrons les sénateurs membres de l'Office ; nous connaissons déjà les députés. Nous pourrons donc probablement nous réunir avant fin octobre, pour désigner le Bureau définitif de l'Office, qui sera élu pour trois ans.
Comme l'a dit le président, il ne devrait pas y avoir de changement significatif. Normalement, le premier vice-président prend la place du président, et réciproquement. Un peu comme chez les jésuites, on monte, puis on descend. Cela se passe très bien, conformément à une tradition qui, même si elle n'est écrite nulle part, me semble bonne.
Effectivement, lors du dernier renouvellement, avec le précédent président, M. Jean-Yves Le Déaut, que je voudrais saluer ici, nous avons essayé de faire en sorte que le Conseil scientifique soit renouvelé et rajeuni, et que les domaines scientifiques soient, autant que possible, à peu près tous représentés. C'est difficile, compte tenu du nombre élevé de compétences nécessaires, et de l'impossibilité pour le Conseil scientifique d'avoir un effectif pléthorique. Le résultat me semble bon.
Enfin, nous allons effectivement devoir examiner, puisque c'est prévu, la loi sur la bioéthique, en particulier discuter de sujets très sensible, tels que la PMA, la GPA ou la fin de vie, etc. S'agissant de sujets compliqués et transversaux, nous aurons besoin de multiples compétences, de philosophes – mais nous n'avons pas nécessairement des philosophes dans notre Conseil scientifique – bien entendu de spécialistes de la bioéthique, et de bien d'autres domaines.