Sénateur du Gers, j'étais encore ingénieur à Électricité de France voici quelques années, avant de m'engager dans la vie publique. Concernant les sujets évoqués, je profite de cette réunion pour souligner l'intérêt qu'il pourrait y avoir à nous pencher sur la notion de progrès. En venant ici, j'ai d'ailleurs découvert dans une librairie le livre d'entretiens d'un ancien membre du Conseil scientifique, M. Étienne Klein, intitulé : « Sauvons le progrès ».
Je pense qu'il s'agit d'un véritable sujet, sous réserve qu'il entre bien dans le périmètre de compétence de l'OPECST. Au début des années 2000, a été introduit dans la législation française, au travers de la Constitution, le principe de précaution. C'est une évolution importante, mais il resterait à en évaluer les conséquences. En tout cas, ce sujet mérite discussion et réflexion. Je ne dis pas qu'il faut revenir sur ce principe, mais il existe indéniablement une question quant au sens donné au mot progrès.