Intervention de Catherine Procaccia

Réunion du mercredi 27 septembre 2017 à 10h00
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Catherine Procaccia, sénateur, vice-présidente de l'Office :

Sénateur du Val-de-Marne, je suis à l'OPECST depuis mon entrée au Sénat, en tant que candide, puisque je n'ai aucune compétence scientifique. Ce qui m'a intéressée à l'OPECST, c'est la variété des sujets, qui permettent d'ouvrir l'esprit sur des problématiques nouvelles.

J'ai eu la chance et l'opportunité de présenter trois rapports, sur des sujets complètement différents. Le premier, avec M. Jean-Yves Le Déaut, concerne la chlordécone aux Antilles, avec ses conséquences sur la pollution des sols. Le deuxième, avec M. Bruno Sido, sur les enjeux du spatial, a permis d'aider la ministre dans les négociations sur Ariane 6, et de poser un certain nombre de problématiques qui, il y a quatre ans, apparaissaient peut-être saugrenues, mais ne le sont plus aujourd'hui. Le dernier, avec M. Jean-Yves Le Déaut, sur la révolution des biotechnologies liée à CRISPRCAS 9, a été publié récemment.

Je vous invite à le parcourir, en tout cas pour les parties qui vous intéressent, qu'elles concernent le végétal, l'humain ou l'environnement. Ce rapport me paraît aborder un certain nombre des points évoqués précédemment. Par exemple, sur la révision des lois de bioéthiques, nous avons demandé que soient pris en compte les dons de mitochondries, mis en oeuvre actuellement en Grande-Bretagne, mais pour l'instant complètement interdits en France. J'ai également travaillé sur ces sujets au sein de la commission des Affaires sociales, dont j'ai été membre pendant douze ans.

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