Monsieur Ruffin, pour ce qui est des animateurs, je vous rappelle que les personnes exerçant ce type de métiers ont été pendant des années employées en contrats aidés – que vous défendiez ce matin. Si on avait recouru à d'autres outils, Laura – que vous citez – serait peut-être embauchée aujourd'hui ! La réponse, ce sont les crédits de l'insertion par l'activité économique et la garantie jeunes, qui permettent un véritable accompagnement ; c'est la transformation du CICE en allègement pérenne de charges, qui permettra aux associations et aux communes de procéder à de vraies embauches. Grâce à ces mesures, Laura, comme toutes les femmes dont vous parlez, pourra retrouver un emploi stable – et non précaire, comme aujourd'hui – qui l'autorisera à former des projets de vie. Cet amendement n'a pas été présenté en commission, mais j'y suis à titre personnel défavorable.