Par ailleurs, Laura n'était pas en contrat aidé ; elle était vacataire, en emploi précaire depuis des années, comme des dizaines de milliers d'animateurs périscolaires dans ce pays. Votre proposition me semble donc à côté de la plaque.
Il faut aussi souligner l'injustice entre les territoires : les petites communes rurales, sans grandes ressources, n'ont souvent pu trouver qu'un vague animateur qui se débrouille avec un ballon de football, tandis qu'à Amiens, à l'école Saint-Pierre où sont scolarisés mes enfants, on a monté plein de projets de bricolage, de peinture ou de sciences parce que la commune avait les moyens. Il y a donc un vrai déséquilibre. J'appelle à prendre le dossier beaucoup plus au sérieux que vous ne le faites et à inventer pour demain un véritable service public national du périscolaire.