Il s'agit, en continuité avec l'amendement précédent, de proposer des mesures en faveur des assistantes maternelles. Elles seraient environ 328 000 en France ; j'emploie le féminin car il s'agit à 99 % de femmes. Ce métier se caractérise par une amplitude horaire énorme – les parents peuvent parfois déposer leur enfant à six ou sept heures du matin et le récupérer à vingt ou vingt-et-une heures – , alors que le salaire n'atteint en général pas le SMIC. Voici le témoignage d'Anne : « Pour mon cas personnel, en travaillant onze heures par jour, six jours sur sept, sans les compléments du chômage je n'atteindrais pas les 900 euros net par mois. Difficile de s'en sortir avec un salaire comme celui-là. »
J'en profite pour rappeler qu'aujourd'hui s'ouvrent les négociations sur l'assurance chômage et que le Gouvernement réclame 3 milliards d'économies sur le dos des plus précaires.