La précarisation de l'emploi dans les collectivités locales est une réalité. Il suffit de consulter les statistiques pour constater qu'une série de métiers sont exercés – par des animateurs ou des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles, ATSEM, dans les quartiers ou les écoles, en zone rurale ou ailleurs – dans des conditions précaires. M. Ruffin vous demande comment aider ces collectivités à sortir ces emplois de la précarité ; or vous n'évoquez en réponse que les associations. Par exemple, l'école maternelle devenant obligatoire, quid des ATSEM ? Qui va les embaucher, comment va-t-on les payer ? Ce sont des questions très précises ; c'est de ce côté qu'il faut chercher la réponse.