On entend parfaitement ce que vous dites, monsieur Ruffin, monsieur Peu, qui correspond d'ailleurs à un constat général. Mais vous pouvez tout de même nous être gré de nous être saisis de la situation des AVS et de ce qu'il leur manquait. On connaît tous leur situation. Vous avez tout à fait raison : il s'agit très majoritairement de femmes qui se retrouvent en temps partiel compliqué à gérer, avec sinon une non-qualification du moins une absence de montée en compétence. Et c'est notre majorité qui s'est saisie, dans la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel, du problème de leur statut – avec parfois une aide sur certains de vos bancs – pour les faire progresser par une montée en compétence car c'est aussi ce qui manquait à beaucoup d'AVS, nombre d'entre eux ne voulant pas vraiment entrer dans ce type de métier – d'où aussi les énormes difficultés de recrutement. On va les faire monter en compétence progressivement, on a mis les moyens pour cela : accompagnez-nous, n'en restons pas au stade du constat. Je crois que nous allons dans la bonne direction.