Madame la ministre, vous avez abordé le problème de la mobilité, notamment des jeunes, dans la ruralité. Le Président de la République vient justement de faire une annonce relative à l'accès plus rapide, et à un meilleur coût, au permis de conduire.
J'avais déjà, en 2015, au moment de la loi Macron, ainsi qu'au moment de la loi égalité et citoyenneté, lancé cette idée de faire acquérir le code de la route au lycée.
Nous venons même, dans ma circonscription, de l'inscrire dans un pacte territorial – celui de la Thiérache – que le Président vient de signer : nous allons donc, dans notre territoire, lancer une expérimentation au début du mois de janvier.
Nous espérons qu'elle pourra être généralisée à l'ensemble du département, mais si une mesure nationale est prise, cela serait encore mieux.
Il me semble que l'idée pourrait être étendue, justement, dans le cadre des garanties jeunes, compte tenu de tous les jeunes qui ne possèdent pas forcément ce passeport pour l'emploi qu'est le permis de conduire.
En même temps, il contribue à l'apprentissage des bons comportements : l'on sait bien que l'on se comporte au volant comme dans la vie. Or les chefs d'entreprises nous disent souvent qu'ils voudraient que les jeunes qu'ils accueillent se comportent un peu mieux dans l'entreprise. Le permis de conduire permet donc, également, l'apprentissage de ces comportements.
Madame la ministre, seriez-vous prête, peut-être dans le cadre de la nouvelle lecture de ce projet de loi de finances, à proposer d'inscrire des crédits qui viendraient abonder justement le passage du code de la route dans le cadre des garanties jeunes ?