Vous l'avez rappelé, grâce à la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, le CPF est en pleine transformation, afin qu'il devienne, pour les 19 millions de salariés, un véritable accès à la formation, et ce dès 2019.
La monétisation et l'élargissement du périmètre des formations, ainsi que l'augmentation du nombre de bénéficiaires, supposent un système de formation très robuste.
L'État finançait ce système à hauteur de 3 millions pour le CPF, le reste du coût étant pris en charge par le Fonds de sécurisation des parcours professionnels.
Évidemment, ce financement est conservé mais il sera complété, compte tenu de la réforme, par une contribution du Plan d'investissement des compétences : faire en sorte que le nouveau système de CPF, qui va concerner beaucoup plus de salariés et de façon beaucoup plus directe, soit extrêmement robuste est en effet, évidemment, une priorité absolue.
D'ailleurs, nous y travaillons de façon extrêmement étroite avec la Caisse des dépôts et consignations, qui fait un très bon travail sur ce sujet : nous financerons donc le CPF au travers du Plan d'investissement des compétences si un complément était nécessaire.