Je m'en tiendrai au contenu des amendements, même si je comprends bien le geste politique. Les crédits à hauteur de 1,5 milliard d'euros, qui correspondent au coût de l'application du plan Borloo, sont gagés par la diminution des crédits destinés à l'ANAH. Je ne comprends pas avec quelles ressources vous entendez financer ces dépenses.
Nul ne s'oppose au contenu du rapport Borloo. Sa mise en oeuvre a déjà commencé par le biais d'autres budgets, comme le rappelait le ministre. Mais la politique, c'est faire des choix, c'est décider des dépenses. Il faut mesurer ce que représente une dépense de 1,5 milliard d'euros au regard des marges de manoeuvre budgétaires actuelles de l'État.