Vous évoquez une politique d'austérité, une politique en faveur des plus riches et non des plus pauvres. Je crois, pour ma part, que notre politique est centrée sur deux choses : premièrement, le travail, deuxièmement, la protection des plus fragiles. Nos choix traduisent ces priorités.
Par exemple, nous favorisons le travail en diminuant les cotisations sociales salariales, en augmentant la prime d'activité, en modulant les cotisations de sorte que l'embauche dans les entreprises soit plus facile. Nous avons choisi, par ailleurs, d'arrêter l'ISF afin de favoriser le capitalisme industriel français.
Et puis nous protégeons les plus fragiles en augmentant fortement les minimas sociaux. Songez quand même que, jusqu'à présent, le minimum vieillesse était inférieur au seuil de pauvreté, de même que l'allocation adulte handicapé !
Nous n'avons pas la même vision que vous ; nous nous sommes fixé un cap, nous le tenons. C'est pourquoi je donne un avis défavorable à cet amendement. Je pense, très sincèrement, qu'au-delà des clivages politiques, ce qui importe, c'est de tenir le cap. Nous sommes droits dans nos bottes, nous avançons : c'est ainsi que nous réussirons à sortir beaucoup de nos concitoyens de la pauvreté.