Monsieur le député, j'entends votre amendement d'appel. Vous abordez là le sujet ô combien prégnant – et d'autant plus après le drame survenu à Marseille en début de semaine – de la lutte contre l'habitat indigne.
Aujourd'hui, toute notre politique publique se concentre sur cette lutte, en fonction des trois axes que j'évoquais tout à l'heure : les grandes copropriétés et les grands ensembles dégradés, sur lesquels nous mettons beaucoup d'argent, à savoir 3 milliards d'euros, les structures de plus petite taille, sur lesquelles il faut absolument accélérer les procédures, et cette guerre sans relâche et sans merci contre les marchands de sommeil.
Je présenterai tout à l'heure un amendement qui vise à compenser en partie les effets que la suppression de l'APL accession a eues dans certaines zones, notamment dans les territoires ultramarins, mais aussi sur le territoire métropolitain, du point de vue de la lutte contre l'habitat indigne.
Certes, il s'agit de sommes qui sont inférieures à celle que vous proposez, monsieur le rapporteur spécial, puisqu'il ne s'agit pas de 60 millions d'euros mais de 17 millions, mais elles vont dans le sens de l'amendement que vous défendez.
Je vous demande donc de le retirer. À défaut, le Gouvernement y serait défavorable.