Madame Batho, s'agissant du Marais poitevin, nous sommes encore dans le cadre d'un plan lancé en 2006 et qui avait été arrêté dans le cadre du contentieux européen dont vous avez parlé. Ce plan arrive à échéance. Il se termine par la contractualisation avec les agriculteurs à la fin de l'année. Il permettra de financer des actions soldées jusqu'à la fin de 2020.
Il ne s'agit donc pas du tout de cesser la politique de préservation du Marais poitevin, mais de permettre que des outils qui sont déjà utilisés pour d'autres territoires prennent le relais d'un plan qui arrive à échéance. Certes, il s'agit d'outils de « droit commun », mais ils ont précisément pour fonction de financer des opérations de ce type.
Je demande le retrait de l'amendement, sur lequel j'émettrai un avis défavorable en cas de maintien. Vous l'avez compris, ce n'est en aucun cas parce que le sujet n'est pas important ; c'est parce que nous devons reprendre avec des outils existants un plan qui est en train de s'éteindre.