Comme vous avez placé, Mon général, la question de la coopération au centre de votre propos liminaire, je souhaiterais vous interroger d'une manière très concrète sur le SCAF. Des travaux ont commencé en Allemagne et en France du côté des états-majors, et nos industriels ont également franchi des étapes dans leurs efforts de rapprochement, mais la coopération de part et d'autre du Rhin semble marquer le pas et se faire un peu en tuyaux d'orgue : il n'y a pas d'études communes à ce jour, ni de cadre administratif tangible pour lancer réellement la coopération, notamment sur le plan des échanges d'informations, qui sont un sujet délicat. Dans le même temps, nous comprenons que l'Espagne souhaiterait rejoindre le dispositif en tant qu'observateur. Compte tenu du contexte politique, qui offre une fenêtre temporelle de courte durée pour ancrer et engager ce programme, pouvez-vous revenir sur les actions réalisées afin de lever les blocages techniques et de lancer une réelle coopération à court et moyen termes ? Vous avez évoqué la coopération structurée permanente, en soulignant que des programmes tels que le SCAF et le MGCS pourraient en relever. Une révision de la CSP doit avoir lieu en 2019, lors de sa première revue : cela peut-il constituer un élément de solution ?