Permettez-moi tout d'abord de vous remercier pour ce que vous nous avez dit à propos des évolutions des systèmes numériques dans la défense et de la nécessité de laisser les choses ouvertes en ce qui concerne les porte-avions et le SCAF. Nous avons eu, hier soir, des échanges avec le général Lavigne sur les avions de cinquième, voire de sixième génération, et sur le programme chinois « Épée sombre ».
Je voudrais vous interroger sur la politique spatiale, pour laquelle le ministère a créé un groupe de travail et qui fait aussi l'objet, au sein de cette commission, d'une mission d'information que j'anime avec Stéphane Trompille. Le Gouvernement souhaite faire de ce sujet une priorité, mais les crédits budgétaires prévus par la LPM sont essentiellement centrés sur le renouvellement des programmes Capacité de renseignement électromagnétique spatiale (CERES) et Multinational Space-based Imaging System (MUSIS). Pensez-vous que les travaux en cours auront des traductions budgétaires à crédits constants, dans le cadre de la LPM, ou bien que l'on en tirera les conséquences en se dotant, à un moment ou à un autre, de moyens nouveaux pour accompagner un certain nombre de développements dans le domaine de la défense spatiale ?