J'ai choisi de consacrer la partie thématique de mon rapport pour avis au transport aérien militaire ; sans aucun esprit polémique, je souhaiterais vous interroger sur la problématique de l'affrètement.
Cette question concerne tout autant la catégorie hors gabarit, dans laquelle figurent les fameux Antonov 124, que les missions de moindre volume, parfois exécutées pour les forces spéciales, comme lors de l'accident d'un Antonov 26 il y a un an à Abidjan.
Dans quelle mesure l'affrètement fait-il question du point de vue de la souveraineté nationale et du fret, voire de la base industrielle et technologique de défense lors de l'affrètement pour des salons de l'armement par exemple ?
Je n'ignore pas que la remontée en puissance prévue par la LPM permettra de limiter nos besoins d'affrètement. Mais l'horizon projeté est fixé à 2030 ; que faire entre temps ? Par ailleurs, il est difficile pour nous, parlementaires, de juger avec précision cette remontée en puissance, car nous ne disposons pas d'un échéancier des livraisons retraçant la progression par années ; cela concerne tous les programmes.
Vous serait-il possible de nous procurer cet échéancier ? Je sais que des aménagements sont susceptibles d'intervenir en cours d'exercice, mais cela nous serait tout de même utile.