Au regard des évolutions de la politique américaine, souvent qualifiée d'erratique, imprévisible et isolationniste, nous pouvons constater, avec nos collègues de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, combien la France est prise en modèle. Cela notamment pour sa capacité de projection sur les théâtres d'opérations.
Ceci parce que nous disposons d'un cadre juridique favorable ainsi que d'une réelle autonomie de décision. Nous disposons par ailleurs d'un prépositionnement grâce à nos forces de souveraineté et aux forces de présence ; au mois de septembre dernier j'étais d'ailleurs à Abidjan auprès du 43e bataillon d'infanterie de marine (BIMA). Mais la bonne image de la France est aussi due à ses capacités de projection, qu'elles soient amphibies, aériennes ou terrestres, le plus souvent combinées.
Notre pays se singularise de façon bien particulière avec la composante, unique en Europe, qu'est la 11e brigade parachutiste, qui couvre le spectre entier d'intervention, allant du largage à très haute altitude aux opérations aéroportées. Toutefois, il peut se produire que les moyens de préparation opérationnelle soient très limités, singulièrement pour les moyens aériens mis à disposition.
Faut-il, selon vous, persévérer dans cette voie de l'excellence afin de maintenir cet outil exceptionnel, et faire en sorte de disposer des moyens de préparation optimaux pour la 11e brigade parachutiste et l'ensemble de ces régiments ?