Je soutiens l'amendement de M. Juanico. À une heure où le bénévolat est difficile, la suppression de la réserve parlementaire et sa transformation ont produit un manque à gagner dont les associations sont les premières victimes. La lourdeur de la procédure d'appel à projets au niveau des préfectures pénalise les associations. Nombre d'entre elles ont vu leurs demandes de financement rejetées alors qu'elles ont des besoins en investissement.
Pour finir, je voulais souligner qu'un article de la loi sur la moralisation de la vie publique empêche les parlementaires de siéger au sein des commissions du développement de la vie associative. Je le regrette car, en tant qu'élu, nous avons une très bonne connaissance du terrain et de nos associations.