Monsieur le ministre, « donner plus à ceux qui ont le plus de besoins, c'est un principe de fraternité », avez-vous dit. Cette ambition se traduit par un budget en hausse ; cette fraternité s'illustre parfaitement dans ma circonscription rurale, forte de ses 240 communes. Mon département, la Haute-Saône, a d'ailleurs été évoqué de manière très positive par la rapporteure. Trois écoles de mon territoire sont classées en REP et bénéficient pleinement du dédoublement des CP et CE1. Mais les autres écoles rurales ne sont pas en reste, qu'elles soient en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) depuis plus de trente ans, ou communales, avec plusieurs niveaux par classe. L'intelligence collective qui est à l'oeuvre localement depuis plusieurs décennies a été « boostée » par votre action. Votre budget en hausse conservera-t-il le schéma qui associe le dédoublement des CP et CE1 au principe « plus de maîtres que de classes », très satisfaisant pour nos enfants ?