L'Éducation nationale, premier employeur de l'État, participe à l'effort de réduction des dépenses. La suppression de 2 650 postes d'enseignants représente moins de 0,2 % des emplois de la mission Enseignement scolaire et aura un effet très limité sur les enseignements du point de vue des élèves, dans la mesure où elle sera compensée par l'augmentation des heures supplémentaires, pour lesquelles 65 millions d'euros sont prévus. Par ailleurs, je vous rappelle la création de 1 800 emplois dans le premier degré. Ce budget met la priorité sur l'enseignement des savoirs fondamentaux en CP et CE1. Mon avis est donc défavorable.