Cher collègue Bourlanges, non, la guerre n'est jamais prévisible ni souhaitable. Et, au début de l'année, nous ne savons pas si nos armées seront obligées ou contraintes de participer à une opération militaire. Le cas échéant, il en résulte des surcoûts, qui ne sont pas liés à une décision du ministère des armées ; c'est la nation tout entière qui est concernée. Une prise en charge interministérielle est donc logique.
Par ailleurs, monsieur le rapporteur général, si l'effort de budgétisation est notamment financé par une sous-utilisation des crédits de personnel, pour un montant de 155 millions d'euros, cela veut dire que nous n'avons pas réussi à fidéliser nos soldats. La LPM devait résoudre ce problème avec le plan « Famille ». Si nous prenons sur ces crédits, nous ne ferons qu'aggraver les choses.