Madame la ministre, le dispositif Parcoursup est de nature à nous intéresser dans ce débat budgétaire, puisqu'il est nécessaire de justifier des moyens qu'on lui attribue. Ce dispositif a soulevé de nombreuses questions. La suppression du classement des voeux dans Parcoursup est à l'origine de la lenteur et du blocage de la procédure d'affectation. Le manque de hiérarchisation met les filières en tension virtuellement, puisqu'elles reçoivent davantage de demandes. Dans ces conditions, il n'est également plus possible d'évaluer réellement la motivation des élèves. Ne pourrait-on pas revenir à un classement des voeux, lequel apparaît d'autant plus nécessaire que son abandon a créé une attente insoutenable chez les élèves ?