Intervention de Béatrice Piron

Réunion du mercredi 7 novembre 2018 à 17h15
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Si je me réjouis de la hausse des budgets depuis deux ans, qui traduit notre investissement dans la jeunesse et dans sa réussite, je m'interroge aujourd'hui sur l'attractivité et la reconnaissance de nos diplômes d'enseignement supérieur à l'international. Il y a quelques mois, le diplôme d'ingénieur a obtenu l'équivalence d'un master of science aux États-Unis, ce qui est une reconnaissance formidable et une promesse d'attractivité internationale pour ce diplôme français d'exigence. Mais le cursus du master en ingénierie suivi par les étudiants dans nos universités françaises n'a pas, aux yeux de certaines entreprises françaises, la même valeur que le diplôme d'ingénieur, et reste moins connu et peu attractif. Plus globalement, l'enjeu de l'attractivité et de la reconnaissance pèse sur beaucoup de formations qui n'ont parfois pas d'équivalent à l'international ou qui sont moins valorisées. Les doctorants français souffrent aussi de ce manque de reconnaissance. Les docteurs que j'ai rencontrés considèrent que leur parcours est peu reconnu en France et que les débouchés sont de plus en plus réduits. Vous avez parlé d'universités européennes. Comment voyez-vous l'évolution des diplômes ? Peut-on maintenir des titres spécifiquement français ou doit-on s'adapter à l'international ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.