Au mois de février dernier, avec l'ensemble des élus franciliens, le Premier ministre a proposé un plan de mise en place de ce réseau. Le fait qu'il ait accepté l'essentiel des propositions témoigne de sa volonté de le mener à terme.
Je rappelle qu'il s'agit d'un enjeu de 35 milliards d'euros qui porte sur plus de 100 kilomètres de lignes souterraines, avec 68 gares. C'est un projet énorme comme il n'y en a nulle part à l'oeuvre dans les autres métropoles mondiales. Les délais avancés par le Premier ministre résultent autant de contraintes techniques que de contraintes financières. En effet, tout ne peut pas être mené de front, et l'idée de faire travailler trente tunneliers en même temps était inconsidérée.