Cette réduction est incompréhensible. Elle intervient au moment où les Français se rendent compte de l'ampleur des taxes énergétiques que votre majorité a votées. Elles ont augmenté le 1er janvier 2018 ; elles augmenteront le 1er janvier 2019 ; elles augmenteront le 1er janvier 2020 ; elles augmenteront le 1er janvier 2021 ; elles augmenteront le 1er janvier 2022. Ces hausses ne prennent en considération ni le revenu, ni l'accès, ou pas, à un réseau de transports en commun ; elles pénalisent donc de manière injuste les Français qui ont les revenus les moins élevés et qui n'ont d'autre choix que de prendre leur véhicule pour aller travailler.
Or vous disposez d'un outil de rééquilibrage : le chèque énergie, créé par la loi relative à la transition énergétique votée par notre majorité en 2015. Mais vous trouvez le moyen de raboter, dans ce projet de loi de finances rectificative, le seul instrument qui vous permettrait d'accompagner les Français qui ont les revenus les moins élevés !