Il s'agit à nouveau de revenir sur des annulations de crédits, cette fois à hauteur de 90 millions d'euros, dont 13 millions de crédits de personnel, touchant le budget de l'administration fiscale.
Au cours de l'examen du projet de loi relatif à la lutte contre la fraude, nous avons souvent mentionné les coups de rabot portés aux services des finances publiques. Les différentes administrations de Bercy ont perdu 22 % de leurs effectifs en dix ans, et, s'agissant des finances publiques proprement dites, ce sont 35 000 postes qui ont été supprimés entre 2002 et fin 2016. Une nouvelle baisse de 1 673 emplois a été prévue pour 2019, alors même que nous venons d'adopter un projet de loi qui vise à combattre la fraude fiscale. J'insiste : la saignée continuelle de l'administration fiscale ne nous semble pas une bonne chose.