Par cet amendement, je reviens sur le sujet du logement. J'ai évoqué les menaces pesant sur le PTZ – le prêt à taux zéro – , l'accession à la propriété et le logement social. En Bretagne, où 5 000 logements sociaux sont généralement construits chaque année, d'après nos interlocuteurs, ce chiffre passerait à 4 000 dès la fin 2019, ce qui est inquiétant. Et le dispositif Pinel a connu des évolutions tout aussi préoccupantes. Par exemple, à Saint-Brieuc, chef-lieu du département des Côtes-d'Armor, deux projets d'immeuble Pinel ont été interrompus et ne se feront pas, du fait des décisions que vous avez prises, ce qui n'est évidemment pas sans conséquences sur l'emploi.
Le mécanisme Pinel est réservé aux métropoles, en particulier aux plus grandes d'entre elles. Je souhaite qu'on puisse continuer à l'appliquer pendant quatre ans, de façon à pérenniser cette activité. Monsieur le ministre, je vous ai interrogé à propos de l'annonce qu'a faite subrepticement, vendredi dernier, votre collègue Julien Denormandie, qui nous a expliqué qu'à défaut du Pinel, on allait imaginer, pour les coeurs de ville, un dispositif encourageant fiscalement l'investissement locatif. Il serait utile que nous obtenions des précisions à ce sujet.