On essaie de trouver, depuis quelques mois maintenant – Gilles Carrez y a contribué largement – , des solutions au financement de l'AFITF. La plus simple eût été celle que préconise cet amendement : modifier les conditions de déductibilité des intérêts d'emprunt des sociétés concessionnaires d'autoroute pour les obliger à participer à son financement. L'État nous rétorque à chaque fois que les contrats ont été passés et qu'on ne peut pas revenir dessus. Mais seules les montagnes ne bougent pas ; je pense qu'à un moment donné, vu le contexte particulier, on doit pouvoir mettre à contribution les sociétés autoroutières.