Nous constatons une évolution très préoccupante des dons, d'autant plus inquiétante que des associations extrêmement utiles en dépendent – je pense aux Restos du coeur mais aussi à toutes les associations dans la mouvance de la Fondation de France et à bien d'autres associations caritatives, etc. Monsieur le ministre, je crains que vous ne soyez demain, du fait de cette défaillance des dons, dans l'obligation de verser, d'une manière ou d'une autre, des subventions aux associations qui, grâce aux dons dont elles bénéficiaient jusqu'à présent, disposaient de revenus leur permettant de faire face à leurs missions.