Il revient sur une injustice : la résidence principale est désormais davantage taxée, au titre de l'impôt sur le patrimoine, que les placements en bourse. En effet, ces derniers, depuis l'abandon de l'ISF, ne font plus l'objet d'une taxation au titre du patrimoine, au contraire de la résidence principale, qui continue à en faire l'objet, au titre de l'IFI. Il est vrai que cette taxation est très légèrement atténuée par un abattement de 30 %, mais il n'empêche que la résidence principale continue à être taxée. L'idée est donc de cesser de taxer les résidences principales en les faisant bénéficier d'un abattement non plus de 30 % mais de 100 %.